CONCLUSION

 
     

 
 

 

 
 
 

Cette Diagonale est l'une des plus courtes traversées avec Menton-Hendaye. Je l'ai tenté dans ce sens car il me semblait "évident" de descendre dans le sud. De plus, je voulais l'enchaîner après Hendaye-Strasbourg, donc il me fallait impérativement aller vers Perpignan.

 
     
 

 

L'accident du cycliste, la pluie nocturne dans le défile d'Entreroche, le vent contraire dans la vallée du Rhône, la canicule extrême dans le Gard, le champ des cigales et la dernière nuit sur le vélo pour ne pas être en retard sont des souvenirs de ce périple. C'est en effet la première fois que je fus confronté à un accident qui aurait pu être plus grave et je n'ai pas eu de nouvelles du cycliste renversé. C'est aussi ma première randonnée où j'ai eu l'occasion de découvrir le chant lancinant des cigales comme sur cette route après Restinclières...

 
     
 

J'ai quitté mon domicile dans les Alpes quand le Tour de France se préparait à y passer. Pendant ce périple, j'ai souvent entendu parler de cette compétition, comme à Lons le Saunier. Dans le Gard, à Dions, je me suis arrêté pour me rafraîchir dans un bistrot. Les consommateurs étaient assis devant un écran de télévision, étonnés de voir un cycliste sous cette canicule. A la télévision, j'ai reconnu la sortie de Saint Jean en Royans et le début de la montée dans la forêt vers le col de l'Echarasson. Ils étaient étonnés quand j'ai annoncé l'endroit reconnu alors qu'ils venaient juste de l'entendre...

 
     
     
 

Malgré la pluie, la nuit et la canicule, je n'ai pas perdu le goût des Diagonales, et je suis même prêt à recommencer...