LA ROUTE...

 
     

 
 

 

UNE ROUTE PARFOIS BIEN DIFFERENTE...

         

Pendant ce périple, la route peut sembler monotone. J'ai choisi un itinéraire basé sur des routes départementales à deux voies comme celles-ci. Au premier coup d'œil, ces routes semblent identiques. Mais quand vous êtes sur votre bicyclette, il en est tout autrement.

 

Le cliché de gauche est rapporté de la plaine du Rhin. Après Strasbourg, de bon matin, l'ambiance est calme, le fond d'air est frais, la nature verdoyante avec ces champs de maïs toujours très verts. Plus loin, la route est mouillée, il vient de pleuvoir, j'ai échappé aux averses. Quand je roule trop vite dans les flaques d'eau, je ressens de la fraîcheur sur les mollets...

 

Le cliché ci-dessous, est pris deux jours plus tard. A force de pédaler, me voilà rendu entre Bagnols sur Cèze et Uzès. Dans cette région, il ne semble jamais pleuvoir. Un coup d'œil sur la droite montre une végétation grillée. Mais ce que ce compte rendu ne peut vous apporter, c'est le chant des cigales qui sont dans les arbres, prenant un malin plaisir à en sucer la sève, mais aussi à produire ce chant lancinant qui fini par m'énerver. Vous allez dire que je suis irritable, -c'est peut-être possible- mais le nombre des cigales est si important que leur chant arrive à couvrir le bruit des véhicules qui me dépassent...

En arrivant vers Perpignan, le dernier jour, au lever du jour, (photo ci-dessous), les premières cigales commencent déjà à chanter. Leur chant est hésitant. Près d'un buisson, je m'arrête pour les voir à l'œuvre, mais je n'arrive pas à les distinguer. Je continue alors ma route vers le sud... En revenant à Grenoble, une semaine plus tard, c'est dans le versant sud du Col de la Placette que j'entends encore le chant de quelques cigales, mais elles ont encore des progrès à faire pour chanter aussi fort que leurs grandes soeurs du Gard...

 

Entre Uzès et Sommières, la photo de gauche me laisse de mauvais souvenirs. Dans le Gard, la chaleur est étouffante, avec un vent contraire renforçant cette sensation de fournaise qui assèche le visage et réchauffe fortement l'eau dans le bidon. Pour échapper à la chaleur, je suis parti avec un chiffon blanc qui me sert de cheick. Je le mouille régulièrement pour rafraîchir la nuque. Mais au bout d'un quart d'heure, il est déjà sec...

 

A droite, voici l'arrivée au Péage de Oytier dans le Nord Ouest de l'Isère. En ce début de soirée, la circulation est dense dans l'agglomération lyonnaise, mais je vais vite bifurquer àpour rejoindre des routes plus tranquilles. Il fait encore chaud en cette fin de journée mais l'atmosphère devient plus respirable...

 
     
 

 

 Je viens de parler des routes françaises mais le compte rendu de cette Diagonale serait incomplet sans mentionner les routes tranquilles dans le Jura Suisse. Pour éviter la banlieue de Montbéliard et ses routes nationales, j'ai choisi de passer en Suisse après Croix pour revenir en France à la grotte de Reclère.

 

 

 J'ai découvert le Jura Suisse, petit canton indépendant depuis 1979, lors d'un brevet de 400kms pendant lequel j'avais fait le tour du Lac de Neuchatel. L'itinéraire présent m'entraîne sur des petites routes où le revêtement ressemble plus à des dalles de ciment juxtaposées les unes aux autres. Je ne sais pas dire ce que devient ce revêtement sous la pluie, car je rencontrerai la pluie après mon retour en France, soit une bonne heure après la prise de ces deux photos...

 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
 

 

 

 
 

LES PANNEAUX...

 
     

 
     
 
 

QUE DE PANNEAUX DIFFERENTS !

 
     
 
 

 

 Faire une Diagonale de France, c'est pour moi une occasion de prendre plaisir à contempler les anciens indicateurs de direction. Vous avez peut-être pris connaissance de ceux qui ont retenu mon attention pendant la Diagonale Hendaye-Strasbourg. Cette fois-ci, voici une vieille borne prise peu de temps après le départ, une plus vieille plaque prise avant la descente vers Sommières et enfin une plaque Michelin prise à Bessan en pleine nuit...

   

 Pendant la Diagonale, je m'interroge sur l'âge de ces panneaux et leur diversité. Pourquoi ne sont-ils pas tous remplacés par ceux que l'on connaît et mis aux normes "européennes" ? La raison date peut-être de 1973 quand l'état s'est désintéressé de l'entretien des routes nationales et a confié leur entretien aux départements sans transférer les crédits associés. Ces panneaux nous apprennent que jadis, les petites départementales s'appelaient des chemins de Grande Communication (GC) ou des Voies Ordinaires (VO)...